On a rencontré pour vous : Antoine Robin, à l’origine de l’initiative “Je ne rends pas mon tablier”

Actualité lyonnaise

L’initiative “Je ne rends pas mon tablier”, lancée par de jeunes entrepreneurs lyonnais, apporte son soutien aux professionnels de la restauration, de l’événementiel et de la culture, fortement touchés par la situation sanitaire actuelle.

Nous sommes allés à la rencontre d’Antoine Robin, à l’origine du collectif lyonnais, Les Hauts Parleurs, fondé en novembre dernier, pour en savoir un peu plus sur ce mouvement solidaire au symbole très fort.

Jeune entrepreneur textile lyonnais de 24 ans, il est le fondateur de l’entreprise Antem, marque de vêtement pour les professionnels des cafés, hôtels et restaurants. Face aux difficultés économiques liées aux confinements et à la situation alarmante de nombreux indépendants, restaurateurs et autres professionnels de l'événementiel ou de la culture, Antoine décide de ne plus être "spectateur d’une perte énorme de notre héritage culturel et de l’art de vivre à la française”. Il fonde alors, accompagné de son ami Louis Jutard, intermittent du spectacle, le collectif Les Hauts Parleurs ayant pour objectif “de redonner la parole à tous ceux qui sont véritablement affectés par la situation et qui ont été considérés comme “non essentiels”. Cette “initiative citoyenne” qu’Antoine définit comme un “acte de résilience” ne s’arrête pas là et apporte aussi son soutien à tous ceux qui les accompagnent : “brasseurs, vignerons, photographes et dj ainsi que toutes les professions annexes qui sont finalement ‘les grands oubliés’ de cette crise”.

C’est ainsi que voit le jour l’opération “Je ne rends pas mon tablier.


Concrètement, en quoi consiste l’opération ?

L’opération, au nom très symbolique, est une campagne de financement participatif qui se déroule sur la plateforme Ulule et qui a un objectif bien précis : récolter un maximum d’argent par la vente de tabliers à l'effigie de l'initiative. Les bénéfices de ces ventes sont reversés par les contributeurs/acheteurs à l’association de leur choix.

Les associations sont diverses et de plus en plus nombreuses, l’occasion de soutenir un maximum de corps de métiers. De la célèbre et institutionnelle association Les Bouchons lyonnais à 60 000 rebonds, association qui accompagne les indépendants et entrepreneurs en difficulté, en passant par l’UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) ou l’UPSE (Union solidaire des professionnels de l’événementiel), vous trouverez forcément une cause qui vous tiendra à coeur.


Comment sont distribués les bénéfices ?

100% made in France, ces tabliers en coton de qualité supérieure sont tissés, blanchis et teints dans les Vosges et en région Auvergne-Rhône Alpes.

Vendus 35 euros, pour chaque tablier 10 euros sont redistribués à une association. Les 25 euros restants viennent couvrir les coûts de fabrication ainsi que la TVA.


Comment acheter un tablier et participer à cette “initiative citoyenne” ?

Rien de plus simple. Il vous suffit de vous rendre sur la plateforme Ulule et de cliquer sur le bouton “contribuer au projet”. Il ne vous reste plus qu’à choisir votre coloris, tous plus beau les uns que les autres, et surtout, l’association que vous souhaitez soutenir. Petit détail qui fait tout son charme, le logo de l’association que vous avez décidé de soutenir sera inscrit sur votre tablier.

Dépêchez-vous, vous n’avez que jusqu'au 28 février pour passer votre précommande.


Quel avenir pour “Je ne rends pas mon tablier” et le collectif Les Hauts parleurs ?

“L’association Les Hauts Parleurs va continuer de vivre au-delà de l’opération “Je ne rends pas mon tablier” menée sur le court terme.” Évidemment, on espère que le message de “Je ne rends pas mon tablier” va continuer de vivre dans l’esprit commun car c’est un message qui est fort et qui a beaucoup de sens. En revanche, l’objectif est de passer à autre chose et que ces professions n’aient plus besoin de notre aide.”

“On continuera à vendre des tabliers après la campagne de financement participatif. L’objectif sur le long terme est d’avoir une nouvelle expérience client, qui ne fonctionne plus en précommande, mais via un site internet d’e-commerce classique où les 10 euros seront toujours reversés à des associations de votre choix mais de manière instantanée.”

“Et attention petite exclu, vous aurez peut-être bientôt la chance de nous retrouver en ville car nous sommes à la recherche d’un local.” 😉


Un bel acte de solidarité et un tablier de qualité, n’attendez plus et rejoignez le mouvement !


Marie

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Axelle
27/10/2024
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On a rencontré pour vous : Antoine Robin, à l’origine de l’initiative “Je ne rends pas mon tablier”

Publié le.

18/2/2021

L’initiative “Je ne rends pas mon tablier”, lancée par de jeunes entrepreneurs lyonnais, apporte son soutien aux professionnels de la restauration, de l’événementiel et de la culture, fortement touchés par la situation sanitaire actuelle.

Nous sommes allés à la rencontre d’Antoine Robin, à l’origine du collectif lyonnais, Les Hauts Parleurs, fondé en novembre dernier, pour en savoir un peu plus sur ce mouvement solidaire au symbole très fort.

Jeune entrepreneur textile lyonnais de 24 ans, il est le fondateur de l’entreprise Antem, marque de vêtement pour les professionnels des cafés, hôtels et restaurants. Face aux difficultés économiques liées aux confinements et à la situation alarmante de nombreux indépendants, restaurateurs et autres professionnels de l'événementiel ou de la culture, Antoine décide de ne plus être "spectateur d’une perte énorme de notre héritage culturel et de l’art de vivre à la française”. Il fonde alors, accompagné de son ami Louis Jutard, intermittent du spectacle, le collectif Les Hauts Parleurs ayant pour objectif “de redonner la parole à tous ceux qui sont véritablement affectés par la situation et qui ont été considérés comme “non essentiels”. Cette “initiative citoyenne” qu’Antoine définit comme un “acte de résilience” ne s’arrête pas là et apporte aussi son soutien à tous ceux qui les accompagnent : “brasseurs, vignerons, photographes et dj ainsi que toutes les professions annexes qui sont finalement ‘les grands oubliés’ de cette crise”.

C’est ainsi que voit le jour l’opération “Je ne rends pas mon tablier.


Concrètement, en quoi consiste l’opération ?

L’opération, au nom très symbolique, est une campagne de financement participatif qui se déroule sur la plateforme Ulule et qui a un objectif bien précis : récolter un maximum d’argent par la vente de tabliers à l'effigie de l'initiative. Les bénéfices de ces ventes sont reversés par les contributeurs/acheteurs à l’association de leur choix.

Les associations sont diverses et de plus en plus nombreuses, l’occasion de soutenir un maximum de corps de métiers. De la célèbre et institutionnelle association Les Bouchons lyonnais à 60 000 rebonds, association qui accompagne les indépendants et entrepreneurs en difficulté, en passant par l’UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) ou l’UPSE (Union solidaire des professionnels de l’événementiel), vous trouverez forcément une cause qui vous tiendra à coeur.


Comment sont distribués les bénéfices ?

100% made in France, ces tabliers en coton de qualité supérieure sont tissés, blanchis et teints dans les Vosges et en région Auvergne-Rhône Alpes.

Vendus 35 euros, pour chaque tablier 10 euros sont redistribués à une association. Les 25 euros restants viennent couvrir les coûts de fabrication ainsi que la TVA.


Comment acheter un tablier et participer à cette “initiative citoyenne” ?

Rien de plus simple. Il vous suffit de vous rendre sur la plateforme Ulule et de cliquer sur le bouton “contribuer au projet”. Il ne vous reste plus qu’à choisir votre coloris, tous plus beau les uns que les autres, et surtout, l’association que vous souhaitez soutenir. Petit détail qui fait tout son charme, le logo de l’association que vous avez décidé de soutenir sera inscrit sur votre tablier.

Dépêchez-vous, vous n’avez que jusqu'au 28 février pour passer votre précommande.


Quel avenir pour “Je ne rends pas mon tablier” et le collectif Les Hauts parleurs ?

“L’association Les Hauts Parleurs va continuer de vivre au-delà de l’opération “Je ne rends pas mon tablier” menée sur le court terme.” Évidemment, on espère que le message de “Je ne rends pas mon tablier” va continuer de vivre dans l’esprit commun car c’est un message qui est fort et qui a beaucoup de sens. En revanche, l’objectif est de passer à autre chose et que ces professions n’aient plus besoin de notre aide.”

“On continuera à vendre des tabliers après la campagne de financement participatif. L’objectif sur le long terme est d’avoir une nouvelle expérience client, qui ne fonctionne plus en précommande, mais via un site internet d’e-commerce classique où les 10 euros seront toujours reversés à des associations de votre choix mais de manière instantanée.”

“Et attention petite exclu, vous aurez peut-être bientôt la chance de nous retrouver en ville car nous sommes à la recherche d’un local.” 😉


Un bel acte de solidarité et un tablier de qualité, n’attendez plus et rejoignez le mouvement !


Marie

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