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Yanis Ourabah et le projet Dance in Lyon

Publié le
13/1/2024

Dans cet article, nous évoquerons le parcours de Yanis Ourabah, photographe lyonnais que nous avons eu la chance d’interviewer, et nous nous pencherons plus particulièrement sur son projet Dance in Lyon, qui fête cette année ses 10 ans.

Son parcours

Lorsque Yanis Ourabah a commencé la photo, il avait 18 ans. C’était il y a 20 ans, à l’époque de nos grands frères, le collodion humide et la stéréoscopie faisaient fureur et Lugdunum était au centre de l’Europe… Bon, on avoue, on s’emballe un peu là. C’était en réalité l’époque de l’argentique (pellicule, chambre noire, labo et tout le tralala) et sa mère ayant été journaliste, il avait tout le matos à la maison, les bouquins dans l’étagère et la passion dans le cœur.

En effet, pour Yanis, la photographie c’est avant tout une affaire de passion : il commence par shooter des sports extrêmes (skate, snowboard, ski, monter les escaliers de Croix-Rousse en rentrant de soirée…) pour des magazines et des marques lorsqu’il est encore étudiant. Il obtient alors un master 2 de marketing et commerce à l’université de Lyon. Il travaille en tant que cadre dans le milieu du sport en montagne, tout en continuant à exercer sa passion du shooting de sports extrêmes. C’est seulement depuis 7 ans qu’il s’est libéré de ses chaînes, qu’il a lâché le Lyon dans l’arène (Johnny tu nous manques) et qu’il est, vous l’aurez compris, photographe à plein temps. Ses principaux clients sont des magazines ou des industriels, mais il a aussi d’autres projets à côté de son activité principale : il fait le ménage à Gotham et débarrasse la ville de la vermine : c’est le Batman. Ou alors il est l’artiste derrière le projet Dance in Lyon, je suis plus trop sûr de mes notes moi.

Le projet Dance in Lyon

C’est en 2012, lorsque Clémence (une danseuse fraîchement sortie du conservatoire) le contacte pour avoir des photos à présenter lors de ses futures auditions, que le projet Dance in Lyon fait ses premiers pas. A l’époque, Yanis est ultra novice en danse (il ne tient pas 2 minutes sur pointes, c’est dire…), et ce n’est pas une forme d’art qui l’intéressait avant. Il en a l’image d’un art assez élitiste et fermé, et comme la plupart d’entre nous, ne connaît rien à la technique. Mais ce jour-là, c’est une révélation : il enchaîne alors 7 ou 8 séances et pour lui le projet devient rapidement un substitut à la photo de sport en montagne. Il découvre aussi qu’il y a beaucoup de points communs entre les deux activités. En effet, il convient pour ces deux pratiques de prendre la photo au bon moment pour capturer le mouvement, de composer avec la lumière naturelle et l’environnement, et d’essayer de retranscrire en photo le style de chaque modèle. Il nous confie : « mon but à travers ces photos, c’est de transmettre la grâce de la personne ».

Si l‘idée d’origine est de sortir la danse dans la rue pour faire (re)découvrir cet art autrement, le projet a aussi pour but d’explorer la ville sous un autre jour. L'objectif est à la fois de montrer les endroits que les Lyonnais connaissent déjà sous un autre angle (bon on parle quand même de lieux avec une architecture remarquable, pas le Chamas Tacos qu’on squatte en fin de soirée) et aussi de faire découvrir certains lieux moins connus. Pour cela, le photographe s’appuie sur la richesse et la diversité du patrimoine lyonnais : du classique dans le 6ème ou sur la Presqu’île, du moderne à Confluence, de la nature à la Tête d’Or...

Et pour l’avenir ?

Yanis prévoit une exposition publique à Lyon de photos très grand format. L'idée est ici de revenir à l’essence de la photo, c’est-à-dire l’impression sur un support physique qu’il considère comme étant indissociable de la pratique. Ainsi il nous confie beaucoup aimer les projets d’exposition, même si cela demande de se vendre (exercice qui lui est plus pénible mais pour lequel il peut s’appuyer sur ses études de marketing et commerce).

En attendant, vous pouvez retrouver ses photos sur son site et ses réseaux sociaux :

Son facebook

Son instagram

Son site web

Une sélection Yanis x PP : saurez-vous retrouver où ces photos ont été prises ?


Paul

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Axelle
13/1/2024
5 min de lecture

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Yanis Ourabah et le projet Dance in Lyon

Publié le.

11/3/2022

saut d'une meuf

Dans cet article, nous évoquerons le parcours de Yanis Ourabah, photographe lyonnais que nous avons eu la chance d’interviewer, et nous nous pencherons plus particulièrement sur son projet Dance in Lyon, qui fête cette année ses 10 ans.

Son parcours

Lorsque Yanis Ourabah a commencé la photo, il avait 18 ans. C’était il y a 20 ans, à l’époque de nos grands frères, le collodion humide et la stéréoscopie faisaient fureur et Lugdunum était au centre de l’Europe… Bon, on avoue, on s’emballe un peu là. C’était en réalité l’époque de l’argentique (pellicule, chambre noire, labo et tout le tralala) et sa mère ayant été journaliste, il avait tout le matos à la maison, les bouquins dans l’étagère et la passion dans le cœur.

En effet, pour Yanis, la photographie c’est avant tout une affaire de passion : il commence par shooter des sports extrêmes (skate, snowboard, ski, monter les escaliers de Croix-Rousse en rentrant de soirée…) pour des magazines et des marques lorsqu’il est encore étudiant. Il obtient alors un master 2 de marketing et commerce à l’université de Lyon. Il travaille en tant que cadre dans le milieu du sport en montagne, tout en continuant à exercer sa passion du shooting de sports extrêmes. C’est seulement depuis 7 ans qu’il s’est libéré de ses chaînes, qu’il a lâché le Lyon dans l’arène (Johnny tu nous manques) et qu’il est, vous l’aurez compris, photographe à plein temps. Ses principaux clients sont des magazines ou des industriels, mais il a aussi d’autres projets à côté de son activité principale : il fait le ménage à Gotham et débarrasse la ville de la vermine : c’est le Batman. Ou alors il est l’artiste derrière le projet Dance in Lyon, je suis plus trop sûr de mes notes moi.

Le projet Dance in Lyon

C’est en 2012, lorsque Clémence (une danseuse fraîchement sortie du conservatoire) le contacte pour avoir des photos à présenter lors de ses futures auditions, que le projet Dance in Lyon fait ses premiers pas. A l’époque, Yanis est ultra novice en danse (il ne tient pas 2 minutes sur pointes, c’est dire…), et ce n’est pas une forme d’art qui l’intéressait avant. Il en a l’image d’un art assez élitiste et fermé, et comme la plupart d’entre nous, ne connaît rien à la technique. Mais ce jour-là, c’est une révélation : il enchaîne alors 7 ou 8 séances et pour lui le projet devient rapidement un substitut à la photo de sport en montagne. Il découvre aussi qu’il y a beaucoup de points communs entre les deux activités. En effet, il convient pour ces deux pratiques de prendre la photo au bon moment pour capturer le mouvement, de composer avec la lumière naturelle et l’environnement, et d’essayer de retranscrire en photo le style de chaque modèle. Il nous confie : « mon but à travers ces photos, c’est de transmettre la grâce de la personne ».

Si l‘idée d’origine est de sortir la danse dans la rue pour faire (re)découvrir cet art autrement, le projet a aussi pour but d’explorer la ville sous un autre jour. L'objectif est à la fois de montrer les endroits que les Lyonnais connaissent déjà sous un autre angle (bon on parle quand même de lieux avec une architecture remarquable, pas le Chamas Tacos qu’on squatte en fin de soirée) et aussi de faire découvrir certains lieux moins connus. Pour cela, le photographe s’appuie sur la richesse et la diversité du patrimoine lyonnais : du classique dans le 6ème ou sur la Presqu’île, du moderne à Confluence, de la nature à la Tête d’Or...

Et pour l’avenir ?

Yanis prévoit une exposition publique à Lyon de photos très grand format. L'idée est ici de revenir à l’essence de la photo, c’est-à-dire l’impression sur un support physique qu’il considère comme étant indissociable de la pratique. Ainsi il nous confie beaucoup aimer les projets d’exposition, même si cela demande de se vendre (exercice qui lui est plus pénible mais pour lequel il peut s’appuyer sur ses études de marketing et commerce).

En attendant, vous pouvez retrouver ses photos sur son site et ses réseaux sociaux :

Son facebook

Son instagram

Son site web

Une sélection Yanis x PP : saurez-vous retrouver où ces photos ont été prises ?


Paul

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