On a testé pour vous : Alyssaar
Publié le.
11/2/2020
Il est 19h30, nous nous présentons à l’entrée du restaurant syrien Alyssaar. Interloqués car les tables ne sont pas encore dressées, nous aurions fait une bien belle erreur en ne rentrant pas dans cet établissement RPPP depuis plus de 30 ans. Nous étions loin d’imaginer à quel point nous serions contents en sortant, des étoiles dans les yeux pour l’accueil, les découvertes culinaires et l’ambiance du restaurant.
Une ambiance chaleureuse et unique
Tout de suite mis à l’aise par le baisemain et la poignée de main du gérant, nous nous installons sur une petite table dans un coin de la salle. Immédiatement, nos regards se portent sur la décoration : les mosaïques sur le mur sont incroyablement fines et belles. Au mur également, l’instrument préféré de notre bon vieux Hubert Bonisseur de La Bath : l’oud, ou luth à manche court, instrument de musique à cordes pincées très répandu dans les pays arabes, en Turquie, en Grèce, en Azerbaïdjan et en Arménie.
Bientôt, la musique orientale installe une ambiance encore plus chaleureuse dans ce merveilleux établissement. C’était sans compter sur la discussion engagée avec Abboud, le chef et gérant de l’établissement. Il est profondément intéressé par les raisons de notre venue, comment nous avons découvert son établissement, et si nous avons l’habitude de goûter des mets orientaux.
Vient le temps de faire son choix parmi les nombreuses propositions de la carte : labneh, tabboulé, hoummos, lahmé, kobbeh sont autant de spécialités que vous pourrez (re)découvrir grâce à Abboud et son équipe. En attendant nos entrées, préparées à la demande en prenant bien soin de ne pas utiliser d’ingrédients qui nous rebutent ou dont nous sommes allergiques, nous nous laissons tenter par l’apéritif alcoolisé de la maison.
1, 2, 3… Dégustez ! Sur les 5 composants du cocktail, Abboud nous en dévoile 3 et nous invite à trouver les deux derniers. Joueurs, nous sirotons jusqu’au dessert, mais devons nous en remettre au savoir du chef pour connaître les deux ingrédient secrets. Si vous voulez les connaître, une seule chose à faire : se rendre chez Alyssaar, à deux pas du métro Cordeliers.
La soirée se poursuit dans la même ambiance. Je prends bonne note des conseils de dégustation : j’apprends par exemple que pour déguster le lahmé bi nanaa (boeuf à la menthe garni d’aubergines) il faut toujours prendre les deux ensemble, et toujours un peu plus d’aubergine que de viande. Enfin, au dessert, nous avons l’honneur de déguster “les meilleurs baklawas” du monde, accompagnés d’un digestif à la pêche offert par la maison et qui valait bien le détour.
Un établissement à la hauteur de son historique
On vous le disait en introduction, Alyssaar a reçu le macaron RPPP année après année depuis plus de 30 ans maintenant. Ouvert il y a 34 ans par le chef indétrônable, en compagnie de sa femme il a su régaler chacune des équipes successives du Petit Paumé et nous bercer de ses conseils plus qu’appréciés, méritant ainsi sa récompense. Aujourd’hui, à bientôt 70 ans, Abboud continue à ouvrir son restaurant les soirs du mercredi au samedi pour joindre les deux bouts. Une chose est sûre, nous y retournerons ! Et nous vous invitons grandement à vous y rendre également.
Petit plus : d’ici quelques mois devrait voir le jour, au 57 rue de la Thibaudière, un traiteur syrien tenu par Isabelle, la femme d’Abboud. Nous avons hâte de nous y rendre et de pouvoir rapporter un petit peu de la Syrie dans nos appartement lyonnais.
Nous espérons sincèrement que vous aurez la chance de vous rendre un jour chez Alyssaar et d’attester par vous-même de la qualité de l’établissement. Nous serons ravis d’en entendre parler sur les réseaux sociaux avec le #lepetitpaumé.
Pour rester informés sur la ville de Lyon et ses bons plans, nous vous invitons également à visiter le site du Petit Paumé
Adresse : 29 Rue du Bât d'Argent, Lyon 1
Horaires : ouvert du mercredi au samedi, de 19h30 à 22h
Prix : menus entrée-plat-dessert de 19 à 32€
Lien vers la fiche établissement ici