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Les meilleurs spots d’Urbex à Lyon

Publié le
11/6/2024

Bonjour aux explorateurs, curieux d’aventures qui donnent la chair de poule. Aujourd’hui on parle d’urbex, on vous donne quelques sites lyonnais sympas pour les amateurs de sensations fortes et de rush d’adrénaline.

C’est quoi l’urbex ?

Contraction des termes “urban” et “exploration”, l’Urbex désigne l’exploration urbaine, donc la découverte de lieux construits et abandonnés par l’homme. Cette pratique englobe donc les visites de lieux abandonnés, mais aussi cachés, difficiles d’accès… et souvent voire toujours interdits. Catacombes, tunnels de métro, chantiers et lieux désaffectés; attention à ne pas vous faire attraper. Le Petit Paumé se dédouane de toute responsabilité, mais n’allez quand même pas vous blesser !

Bon, prêts à explorer ?

Le fort de Loyasse, fort en frissons

Direction le 9ème pour le fort de Loyasse. Ce fort construit entre 1836 et 1840 devait servir de protection face à la crainte d’une attaque venant de l’Autriche. Il est aujourd’hui à l’abandon et totalement interdit au public.

Certains aventureux continuent cependant de le visiter, à leur risques et périls ! L’été dernier un adolescent a été pris en charge à la suite d’une chute dans les souterrains. Le groupe d’ado était sûrement excité à l’idée de découvrir les salles fantomatiques de ce fort, ainsi que ses long tunnels complétement plongés dans le noir, frissons assurés !

Les arêtes de poisson, les souterrains lyonnais

Pas besoin d’aller loin pour trouver des lieux qui donnent la chair de poule. Les arêtes de poisson qui se nomment en réalité galeries souterraines de la Balme-Saint Clair se trouvent sous la colline de la Croix-Rousse après le pont de Lattre. Pourquoi ce nom me direz-vous ? Car on peut y découvrir 32 arêtes de 30 mètres chacune, articulées autour d’une colonne de vertébrale de 150 mètres de long.

Mais ce n’est pas tout ! En plus des arêtes il y a les « antennes », au nombre de deux, la première mesure plus de 200m de long et la seconde avoisine les 300 mètres. Le réseau des arêtes et des antennes est connecté par une longue galerie.

Mais pourquoi a-t-on créé un tel réseau souterrain, on vous en parle ici plus en profondeur. En tout cas, le lieu est interdit au public depuis un ar(r)êté municipal de 1989 après un incident, un curieux visiteur ayant fait une chute de 15 mètres pour accéder aux souterrains.

L’Hôtel de Milan, vous n’y trouverez pas de Spritz

C’est de loin le bâtiment le plus surprenant en termes d’exploration urbaine en terres lyonnaises. D’autant plus qu’il se trouve juste là, sous nos yeux, pendant que l’on sirote une bière sur les terrasses des Terreaux. Derrière le 8 place des Terreaux, justement; au premier étage, vous pourrez découvrir la somptueuse (bien que poussiéreuse) cour des loges de l’Hôtel… bâti il y a au moins trois siècles et fermé depuis plus de cent ans. Impressionnant.

Si certains réclament une rénovation de ce bout d’histoire lyonnais, les propriétaires du bien n’ont jamais montré signe d’intéressement ni à la vente ni à la restauration des lieux. Parfait pour les fans d’urbex me dirait vous.

L'Église du Bon Pasteur : un lieu sacré… sacrément flippant

On quitte les Terreaux pour avancer dans les pentes de la Croix-Rousse. Direction une église abandonnée depuis les années 80. Et cette fois, le challenge est bien présent : barricades, panneaux d’interdiction, mais surtout entrée surélevée à plusieurs mètres du sol. Pourtant, certains y pénètrent facilement, au vu des tags qui recouvrent toutes les parois.

Cette église n’est pas rattachée au culte catholique, elle a un temps servie comme une salle d’exposition pour l’Ecole des Beaux-Arts avant d’être abandonnée définitivement. L’église n’a pas de parvis, son entrée est située à plusieurs mètres du sol et scellée rendant toute entrée difficile. Le lieu n’en est pas moins vandalisé et recouvert de tags.

Crédits photo : Olivier Cretin

La ficelle des morts, rien que ça

Avis aux amateurs & amatrices de frousse, de chocottes, de chair de poule. Inauguré en 1900, c’était au départ un funiculaire reliant Saint-Paul dans le Vieux Lyon aux cimetières de Loyasse, en haut de la colline de Fourvière. Vous l’aurez peut-être deviné, le tunnel servait à transporter les cercueils jusqu’à leur ultime destination.

Faute de rentabilité (tu m’étonnes), le funiculaire fut arrêté en 1937. Le tunnel s’offre alors une seconde vie durant la guerre mondiale de 39 à 45, où il servira d’abri lors les bombardements. Et depuis, on murmure que certains s’y rendaient la nuit pour pratiquer des messes noires… brrr. Si depuis une lourde porte de métal boucle l’accès, quelques privilégiés ont trouvé le moyen de la contourner.

L’usine de construction électrique Radielec : attention danger !

Dans le 7e arrondissement de Lyon, la vie semble s’être arrêtée. Là, un ancien atelier de tôlerie et chaudronnerie nommé Thivolet puis Radielec accueillait des dizaines d’employé(e)s qui s’activeront de 1912 jusque dans les années 1980, à la fermeture de l’usine.

Aujourd’hui, le lieu est très vétuste et recouvert de tags, on le remarque à peine dans la jungle urbaine. D’ailleurs, vous êtes sûrement déjà passés devant en rentrant d’une soirée au Petit Salon : comme quoi, les trésors lyonnais sont parfois juste sous votre nez.

L’usine de dentelle mécanique Platel - Commarmond, un clin d’oeil aux canuts

Alors oui, pas de rapport direct avec les canuts, mais quand même, on reste dans la vibe tissu propre aux entrepreneurs lyonnais. En 1910, le maître tulliste (la classe) Platel installe ses ateliers à Villeurbanne et fabriquera nappes, tulles, et pièces uniques en dentelle, sur plusieurs générations.

Aujourd’hui, le bâtiment est à l’abandon, et il y resterait encore des machines à tisser gigantesques, et bien d’autres objets appartenant à une autre époque. A la manière d’un musée, vivez un véritable voyage dans le temps. Mais attention, on touche avec les yeux !

⚠️ On rappelle que l’urbex n’est pas qu’un jeu. C’est une pratique souvent illégale bien qu’elle soit l’expression d’une passion pour les beaux bâtiments et l’histoire. Les dégradations et le non-respect des lieux visités est donc bien évidemment à proscrire. Le Petit Paumé n’encourage pas la pratique de l’urbex à travers cet article⚠️

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Axelle
11/6/2024
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Les meilleurs spots d’Urbex à Lyon

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11/6/2024

Bonjour aux explorateurs, curieux d’aventures qui donnent la chair de poule. Aujourd’hui on parle d’urbex, on vous donne quelques sites lyonnais sympas pour les amateurs de sensations fortes et de rush d’adrénaline.

C’est quoi l’urbex ?

Contraction des termes “urban” et “exploration”, l’Urbex désigne l’exploration urbaine, donc la découverte de lieux construits et abandonnés par l’homme. Cette pratique englobe donc les visites de lieux abandonnés, mais aussi cachés, difficiles d’accès… et souvent voire toujours interdits. Catacombes, tunnels de métro, chantiers et lieux désaffectés; attention à ne pas vous faire attraper. Le Petit Paumé se dédouane de toute responsabilité, mais n’allez quand même pas vous blesser !

Bon, prêts à explorer ?

Le fort de Loyasse, fort en frissons

Direction le 9ème pour le fort de Loyasse. Ce fort construit entre 1836 et 1840 devait servir de protection face à la crainte d’une attaque venant de l’Autriche. Il est aujourd’hui à l’abandon et totalement interdit au public.

Certains aventureux continuent cependant de le visiter, à leur risques et périls ! L’été dernier un adolescent a été pris en charge à la suite d’une chute dans les souterrains. Le groupe d’ado était sûrement excité à l’idée de découvrir les salles fantomatiques de ce fort, ainsi que ses long tunnels complétement plongés dans le noir, frissons assurés !

Les arêtes de poisson, les souterrains lyonnais

Pas besoin d’aller loin pour trouver des lieux qui donnent la chair de poule. Les arêtes de poisson qui se nomment en réalité galeries souterraines de la Balme-Saint Clair se trouvent sous la colline de la Croix-Rousse après le pont de Lattre. Pourquoi ce nom me direz-vous ? Car on peut y découvrir 32 arêtes de 30 mètres chacune, articulées autour d’une colonne de vertébrale de 150 mètres de long.

Mais ce n’est pas tout ! En plus des arêtes il y a les « antennes », au nombre de deux, la première mesure plus de 200m de long et la seconde avoisine les 300 mètres. Le réseau des arêtes et des antennes est connecté par une longue galerie.

Mais pourquoi a-t-on créé un tel réseau souterrain, on vous en parle ici plus en profondeur. En tout cas, le lieu est interdit au public depuis un ar(r)êté municipal de 1989 après un incident, un curieux visiteur ayant fait une chute de 15 mètres pour accéder aux souterrains.

L’Hôtel de Milan, vous n’y trouverez pas de Spritz

C’est de loin le bâtiment le plus surprenant en termes d’exploration urbaine en terres lyonnaises. D’autant plus qu’il se trouve juste là, sous nos yeux, pendant que l’on sirote une bière sur les terrasses des Terreaux. Derrière le 8 place des Terreaux, justement; au premier étage, vous pourrez découvrir la somptueuse (bien que poussiéreuse) cour des loges de l’Hôtel… bâti il y a au moins trois siècles et fermé depuis plus de cent ans. Impressionnant.

Si certains réclament une rénovation de ce bout d’histoire lyonnais, les propriétaires du bien n’ont jamais montré signe d’intéressement ni à la vente ni à la restauration des lieux. Parfait pour les fans d’urbex me dirait vous.

L'Église du Bon Pasteur : un lieu sacré… sacrément flippant

On quitte les Terreaux pour avancer dans les pentes de la Croix-Rousse. Direction une église abandonnée depuis les années 80. Et cette fois, le challenge est bien présent : barricades, panneaux d’interdiction, mais surtout entrée surélevée à plusieurs mètres du sol. Pourtant, certains y pénètrent facilement, au vu des tags qui recouvrent toutes les parois.

Cette église n’est pas rattachée au culte catholique, elle a un temps servie comme une salle d’exposition pour l’Ecole des Beaux-Arts avant d’être abandonnée définitivement. L’église n’a pas de parvis, son entrée est située à plusieurs mètres du sol et scellée rendant toute entrée difficile. Le lieu n’en est pas moins vandalisé et recouvert de tags.

Crédits photo : Olivier Cretin

La ficelle des morts, rien que ça

Avis aux amateurs & amatrices de frousse, de chocottes, de chair de poule. Inauguré en 1900, c’était au départ un funiculaire reliant Saint-Paul dans le Vieux Lyon aux cimetières de Loyasse, en haut de la colline de Fourvière. Vous l’aurez peut-être deviné, le tunnel servait à transporter les cercueils jusqu’à leur ultime destination.

Faute de rentabilité (tu m’étonnes), le funiculaire fut arrêté en 1937. Le tunnel s’offre alors une seconde vie durant la guerre mondiale de 39 à 45, où il servira d’abri lors les bombardements. Et depuis, on murmure que certains s’y rendaient la nuit pour pratiquer des messes noires… brrr. Si depuis une lourde porte de métal boucle l’accès, quelques privilégiés ont trouvé le moyen de la contourner.

L’usine de construction électrique Radielec : attention danger !

Dans le 7e arrondissement de Lyon, la vie semble s’être arrêtée. Là, un ancien atelier de tôlerie et chaudronnerie nommé Thivolet puis Radielec accueillait des dizaines d’employé(e)s qui s’activeront de 1912 jusque dans les années 1980, à la fermeture de l’usine.

Aujourd’hui, le lieu est très vétuste et recouvert de tags, on le remarque à peine dans la jungle urbaine. D’ailleurs, vous êtes sûrement déjà passés devant en rentrant d’une soirée au Petit Salon : comme quoi, les trésors lyonnais sont parfois juste sous votre nez.

L’usine de dentelle mécanique Platel - Commarmond, un clin d’oeil aux canuts

Alors oui, pas de rapport direct avec les canuts, mais quand même, on reste dans la vibe tissu propre aux entrepreneurs lyonnais. En 1910, le maître tulliste (la classe) Platel installe ses ateliers à Villeurbanne et fabriquera nappes, tulles, et pièces uniques en dentelle, sur plusieurs générations.

Aujourd’hui, le bâtiment est à l’abandon, et il y resterait encore des machines à tisser gigantesques, et bien d’autres objets appartenant à une autre époque. A la manière d’un musée, vivez un véritable voyage dans le temps. Mais attention, on touche avec les yeux !

⚠️ On rappelle que l’urbex n’est pas qu’un jeu. C’est une pratique souvent illégale bien qu’elle soit l’expression d’une passion pour les beaux bâtiments et l’histoire. Les dégradations et le non-respect des lieux visités est donc bien évidemment à proscrire. Le Petit Paumé n’encourage pas la pratique de l’urbex à travers cet article⚠️

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