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Métronome de la Ligne A - l'histoire derrière le nom des stations de métro lyonnaises

Publié le
13/1/2024

   

   

     

      Vaulx-en-Velin La Soie      

Pour ce métronome, débutons par la fin plutôt que par le commencement : Vaulx-en-Velin – La Soie. Alors pour « Vaux-en-Velin », je l’ai. C’est une petite commune de l’est lyonnais où il fait bon vivre, comme en témoigne cette petite histoire. Mais d’où exactement vient cette appellation, la Soie ? C’est très simple. Historiquement, Vaux-en-Velin a toujours été un quartier très industriel, dans lequel on produisait notamment de la soie.

     

métier à soie

     

     

L.Bonnevay

     

Terminus initial de la ligne A jusqu’en 2007, cette station de métro porte le nom de Laurent Bonnevay. Mais qui peut bien être cet homme pout mériter qu’une station de métro porte son blaze ?

     

A) L’inventeur du diabolo

     

B) L’inventeur du bilboquet

     

C) L’inventeur du Kendama

     

D) L’inventeur du hand-spinner

     

Malheureusement, rien de tout ça. Laurent Bonnevay, né à Saint-Didier-au-Mont-d’Or, était un homme politique de la troisième république, et fut garde des Sceaux sous Aristide Briand durant un an. Il a aussi fait partie de ceux ayant voté contre l’attribution des pleins-pouvoir à Philippe Pétain en 1940. Lyon est définitivement une ville de résistants !

     

     

Papy Bonnevay en 1929. La légende raconte que nul ne portait les favoris aussi bien que lui.

     

     

Cusset

     

Le mystère reste entier sur l’origine du nom de cette station toutefois il rendrait juste hommage à un hammeau non loin de Villeurbanne.

     

     

Flachet – Alain Gilles

     

Originellement nommée uniquement Flachet, on a ensuite ajouté Alain-Gilles pour pimper un peu le tout. Rentrons un peu plus dans le détail.

     

Pierre Flachet est un grand homme de l’Histoire de France, et vous devriez vous interroger sur votre niveau de culture générale si ce nom ne vous évoque rien. Son plus grand fait d’arme ? Il fut adjoint au maire de Villeurbanne au XIXème siècle.

     

Alain Gilles, quant à lui, est l’un des plus grands basketteurs français du XXème. Il a notamment été l’un des joueurs emblématiques de L’ASVEL dans les années 70.

     

alain gilles AESVL

     

Alain Gilles en interview juste après avoir été élu MVP (meilleur villeurbanais du panier).

     

     

Gratte-ciel

     

Gratte-ciel, c’est le nom du projet architectural qui a transformé Villeurbane dans les années 1930. Le maire de l’époque, Lazare Goujon (parti socialiste), voulait créer un nouveau centre-ville avec beaucoup de logements aux loyers modérés. C’est un projet novateur qui avait été choisi par le jury de la ville, composé entre autres de Tony Garnier.

     

vue de gratte-ciel villeurbane colorized

     

Ces gratte-ciels n’ont pas grand-chose à voir avec leurs grands cousins américains, mais ils étaient tout de même parmi les premiers à voir le jour en France.

     

     

République

     

Pas besoin de faire long sur celui-là. C’est parce que la station donne sur le cours de la République.

     

     

Charpennes

     

Charpennes est à l’origine un vieux quartier de Villeurbanne, qui existe depuis le XVIIIème siècle. Mais attention, rangez les enfants, parce que ce n’était pas n’importe quel quartier. L’endroit fourmillait de cabarets et de maisons de plaisir.

     

cabaret à charpennes

     

Masséna

     

Les Lyonnais bonapartistes savent de qui il s’agit. Masséna, aussi connu sous le sobriquet de « l’enfant chéri de la victoire » fut l’un des plus grands généraux de la Révolution et de l’Empire. Il lie son destin à celui du futur empereur lors de la campagne d’Italie de 1796, durant laquelle il contribue de façon décisive aux batailles de Rivoli à celle du pont d’Arcole. Il sera élevé à la dignité de maréchal d’Empire en 1804.

     

andré masséna portrait

     

Portrait du maréchal Masséna.

     

La petite phrase bien sentie du général Masséna avant la bataille de Rivoli :

     

« Camarades, vous avez devant vous 4 000 jeunes hommes issus des familles les plus riches de Vienne. Ils sont arrivés à Bassano par le service postal. Je vous recommande ces dandys ».

     

     

Foch

     

Encore un maréchal ! Un siècle plus tard, c’est le général Foch qui rentrera dans l’Histoire de France grâce à ses exploits militaires. Cette fois-ci, ce n’est pas contre les Autrichiens, mais contre les Allemands que s’illustre ce nouvel héros français. En 1914, alors que l’armée française est en pleine déroute et que les Allemands s’approchent dangereusement de Paris, il est nommé général de la IXème armée et participe à l’organisation de la contre-attaque victorieuse de la Marne. Pas connu pour son attentisme, il aurait eu ces mots restés célèbres juste avant la bataille de la Marne :

     

« Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j’attaque ! »

     

maréchal Foch

     

Portrait du maréchal Foch.

     

     

Hotel de ville – Louis Pradel :

     

Louis Pradel, y a-t-il un maire plus emblématique de sa ville ? A la tête de Lyon de 1957 à 1976, il s’est consacré entièrement à sa ville et uniquement à sa ville. Surnommé « Monsieur Béton » par certain, il a été à l’origine de nombreux projets qui ont profondément transformé la ville de Lyon : le métro, le quartier de la Part-Dieu, le palais des Congrès, le musée gallo-romain de Fourvière etc. Il aimait tellement détruire pour mieux construire, qu’il a même voulu raser le quartier de la renaissance du Vieux-Lyon pour y construire une autoroute. Faut dire qu’à l’époque, ce quartier était en ruine, rien à voir avec aujourd’hui, où l’on y trouve avant tout des bouchons et des touristes.

     

louis pradel et pompidou

     

Louis Pradel qui explique à Georges Pompidou les transformations qu'il est en train d'accomplir au sein de la ville de Lyon.

     

     

Cordeliers

     

Le nom vient du couvent des Cordeliers qui a existé à cet emplacement du XIIIème siècle jusqu’à la Révolution. Les Cordeliers étaient au Moyen-Age une des branches de l’ordre franciscain. Cette dernière était réputée pour sa stricte observance des règles établies par saint François d’Assise. En signe distinctif, les fidèles de cet ordre arboraient un froc gris de laine et une corde autour de la taille, d’où : les cordeliers.

     

cordelier

     

Un cordelier dans son habit.

     

     

Bellecour

     

La plus grande place de notre ville s’appelle Bellecour, parce que c’était au XIIème siècle un beau jardin qui appartenait à l’archevêque de Lyon. Mais, me direz-vous, quel est le rapport entre un jardin et une cour ? Comment passe-t-on d’un beau jardin à une belle cour ? Bellecour vient en fait du latin « bella curtis » qui veut dire « beau jardin », expression qui désignait à l’époque les beaux jardins de l’archevêque de Lyon.

     

Mais avant de se nommer ainsi, notre place a porté plus d’un nom ! Lorsqu’elle devint une place publique en 1715, elle fut d’abord nommée « place Royale », puis place « Louis-le-Grand » jusqu’à la Révolution. Elle porta ensuite successivement les noms de « place de la Fédération », « place Bonaparte » puis « place Napoléon » puis rebelote « place Louis-le-Grand » en 1814. C’est seulement sous la Troisième République qu’elle prit finalement le nom de « place Bellecour ». Et même celui-ci, elle le perdit pendant un temps. De 1940 à 1944, la place Bellecour fut ainsi nommée « place du Maréchal Pétain », avant de retrouver son vrai nom à la Libération. Bref, les noms de notre place ont évolué en même temps que l’histoire de notre pays, et cela n’est peut-être pas fini.

     

bellecour avant la révolution

     

Bellecour avant la Révolution.

     

     

Ampère

     

André-Marie Ampère, est né à Lyon en 1775. Il est probablement l’un des hommes les plus intelligents qu’ait vu naître cette ville : mathématicien, physicien, chimiste, philosophe. Rien ne l’arrêtait. Il n’était pas franciscain, et pourtant il avait plus d’une corde à son arc. Il est en particulier connu pour avoir donné son nom à l’unité de mesure de l’intensité d’un courant électrique : l’ampère.

     

     

C'était vraiment une tête d'ampoule Ampère !

     

     

     

Perrache

     

Michel Perrache était un sculpteur lyonnais du XVIIIème siècle. Parti se former à Anvers et en Italie, il est ensuite revenu à Lyon pour orner de ses ouvrages les jardins et les églises de la ville. On peut encore retrouver certaines de ses oeuvres aujourd’hui dans Lyon, comme par exemple La Vierge de l’église Saint-Polycarpe de Lyon ou le bas-relief Les Apôtres au tombeau de la Vierge de l’église Saint-Nizier.

     

Autre hypothèse : La station Perrache s'appelle ainsi en l'honneur d'Antoine Michel Perrache, le fils du sculpteur, car c'est lui qui a réaménagé le quartier...

     

bas relief de Saint Nizier

     

Le bas-relief Les Apôtres au tombeau de la Vierge de l’église Saint-Nizier.

     

     

Terminus, c’est tout pour la ligne A, mais on se revoit bientôt !

     

   

   

 

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Axelle
13/1/2024
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Métronome de la Ligne A - l'histoire derrière le nom des stations de métro lyonnaises

Publié le.

1/3/2020

   

   

     

      Vaulx-en-Velin La Soie      

Pour ce métronome, débutons par la fin plutôt que par le commencement : Vaulx-en-Velin – La Soie. Alors pour « Vaux-en-Velin », je l’ai. C’est une petite commune de l’est lyonnais où il fait bon vivre, comme en témoigne cette petite histoire. Mais d’où exactement vient cette appellation, la Soie ? C’est très simple. Historiquement, Vaux-en-Velin a toujours été un quartier très industriel, dans lequel on produisait notamment de la soie.

     

métier à soie

     

     

L.Bonnevay

     

Terminus initial de la ligne A jusqu’en 2007, cette station de métro porte le nom de Laurent Bonnevay. Mais qui peut bien être cet homme pout mériter qu’une station de métro porte son blaze ?

     

A) L’inventeur du diabolo

     

B) L’inventeur du bilboquet

     

C) L’inventeur du Kendama

     

D) L’inventeur du hand-spinner

     

Malheureusement, rien de tout ça. Laurent Bonnevay, né à Saint-Didier-au-Mont-d’Or, était un homme politique de la troisième république, et fut garde des Sceaux sous Aristide Briand durant un an. Il a aussi fait partie de ceux ayant voté contre l’attribution des pleins-pouvoir à Philippe Pétain en 1940. Lyon est définitivement une ville de résistants !

     

     

Papy Bonnevay en 1929. La légende raconte que nul ne portait les favoris aussi bien que lui.

     

     

Cusset

     

Le mystère reste entier sur l’origine du nom de cette station toutefois il rendrait juste hommage à un hammeau non loin de Villeurbanne.

     

     

Flachet – Alain Gilles

     

Originellement nommée uniquement Flachet, on a ensuite ajouté Alain-Gilles pour pimper un peu le tout. Rentrons un peu plus dans le détail.

     

Pierre Flachet est un grand homme de l’Histoire de France, et vous devriez vous interroger sur votre niveau de culture générale si ce nom ne vous évoque rien. Son plus grand fait d’arme ? Il fut adjoint au maire de Villeurbanne au XIXème siècle.

     

Alain Gilles, quant à lui, est l’un des plus grands basketteurs français du XXème. Il a notamment été l’un des joueurs emblématiques de L’ASVEL dans les années 70.

     

alain gilles AESVL

     

Alain Gilles en interview juste après avoir été élu MVP (meilleur villeurbanais du panier).

     

     

Gratte-ciel

     

Gratte-ciel, c’est le nom du projet architectural qui a transformé Villeurbane dans les années 1930. Le maire de l’époque, Lazare Goujon (parti socialiste), voulait créer un nouveau centre-ville avec beaucoup de logements aux loyers modérés. C’est un projet novateur qui avait été choisi par le jury de la ville, composé entre autres de Tony Garnier.

     

vue de gratte-ciel villeurbane colorized

     

Ces gratte-ciels n’ont pas grand-chose à voir avec leurs grands cousins américains, mais ils étaient tout de même parmi les premiers à voir le jour en France.

     

     

République

     

Pas besoin de faire long sur celui-là. C’est parce que la station donne sur le cours de la République.

     

     

Charpennes

     

Charpennes est à l’origine un vieux quartier de Villeurbanne, qui existe depuis le XVIIIème siècle. Mais attention, rangez les enfants, parce que ce n’était pas n’importe quel quartier. L’endroit fourmillait de cabarets et de maisons de plaisir.

     

cabaret à charpennes

     

Masséna

     

Les Lyonnais bonapartistes savent de qui il s’agit. Masséna, aussi connu sous le sobriquet de « l’enfant chéri de la victoire » fut l’un des plus grands généraux de la Révolution et de l’Empire. Il lie son destin à celui du futur empereur lors de la campagne d’Italie de 1796, durant laquelle il contribue de façon décisive aux batailles de Rivoli à celle du pont d’Arcole. Il sera élevé à la dignité de maréchal d’Empire en 1804.

     

andré masséna portrait

     

Portrait du maréchal Masséna.

     

La petite phrase bien sentie du général Masséna avant la bataille de Rivoli :

     

« Camarades, vous avez devant vous 4 000 jeunes hommes issus des familles les plus riches de Vienne. Ils sont arrivés à Bassano par le service postal. Je vous recommande ces dandys ».

     

     

Foch

     

Encore un maréchal ! Un siècle plus tard, c’est le général Foch qui rentrera dans l’Histoire de France grâce à ses exploits militaires. Cette fois-ci, ce n’est pas contre les Autrichiens, mais contre les Allemands que s’illustre ce nouvel héros français. En 1914, alors que l’armée française est en pleine déroute et que les Allemands s’approchent dangereusement de Paris, il est nommé général de la IXème armée et participe à l’organisation de la contre-attaque victorieuse de la Marne. Pas connu pour son attentisme, il aurait eu ces mots restés célèbres juste avant la bataille de la Marne :

     

« Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j’attaque ! »

     

maréchal Foch

     

Portrait du maréchal Foch.

     

     

Hotel de ville – Louis Pradel :

     

Louis Pradel, y a-t-il un maire plus emblématique de sa ville ? A la tête de Lyon de 1957 à 1976, il s’est consacré entièrement à sa ville et uniquement à sa ville. Surnommé « Monsieur Béton » par certain, il a été à l’origine de nombreux projets qui ont profondément transformé la ville de Lyon : le métro, le quartier de la Part-Dieu, le palais des Congrès, le musée gallo-romain de Fourvière etc. Il aimait tellement détruire pour mieux construire, qu’il a même voulu raser le quartier de la renaissance du Vieux-Lyon pour y construire une autoroute. Faut dire qu’à l’époque, ce quartier était en ruine, rien à voir avec aujourd’hui, où l’on y trouve avant tout des bouchons et des touristes.

     

louis pradel et pompidou

     

Louis Pradel qui explique à Georges Pompidou les transformations qu'il est en train d'accomplir au sein de la ville de Lyon.

     

     

Cordeliers

     

Le nom vient du couvent des Cordeliers qui a existé à cet emplacement du XIIIème siècle jusqu’à la Révolution. Les Cordeliers étaient au Moyen-Age une des branches de l’ordre franciscain. Cette dernière était réputée pour sa stricte observance des règles établies par saint François d’Assise. En signe distinctif, les fidèles de cet ordre arboraient un froc gris de laine et une corde autour de la taille, d’où : les cordeliers.

     

cordelier

     

Un cordelier dans son habit.

     

     

Bellecour

     

La plus grande place de notre ville s’appelle Bellecour, parce que c’était au XIIème siècle un beau jardin qui appartenait à l’archevêque de Lyon. Mais, me direz-vous, quel est le rapport entre un jardin et une cour ? Comment passe-t-on d’un beau jardin à une belle cour ? Bellecour vient en fait du latin « bella curtis » qui veut dire « beau jardin », expression qui désignait à l’époque les beaux jardins de l’archevêque de Lyon.

     

Mais avant de se nommer ainsi, notre place a porté plus d’un nom ! Lorsqu’elle devint une place publique en 1715, elle fut d’abord nommée « place Royale », puis place « Louis-le-Grand » jusqu’à la Révolution. Elle porta ensuite successivement les noms de « place de la Fédération », « place Bonaparte » puis « place Napoléon » puis rebelote « place Louis-le-Grand » en 1814. C’est seulement sous la Troisième République qu’elle prit finalement le nom de « place Bellecour ». Et même celui-ci, elle le perdit pendant un temps. De 1940 à 1944, la place Bellecour fut ainsi nommée « place du Maréchal Pétain », avant de retrouver son vrai nom à la Libération. Bref, les noms de notre place ont évolué en même temps que l’histoire de notre pays, et cela n’est peut-être pas fini.

     

bellecour avant la révolution

     

Bellecour avant la Révolution.

     

     

Ampère

     

André-Marie Ampère, est né à Lyon en 1775. Il est probablement l’un des hommes les plus intelligents qu’ait vu naître cette ville : mathématicien, physicien, chimiste, philosophe. Rien ne l’arrêtait. Il n’était pas franciscain, et pourtant il avait plus d’une corde à son arc. Il est en particulier connu pour avoir donné son nom à l’unité de mesure de l’intensité d’un courant électrique : l’ampère.

     

     

C'était vraiment une tête d'ampoule Ampère !

     

     

     

Perrache

     

Michel Perrache était un sculpteur lyonnais du XVIIIème siècle. Parti se former à Anvers et en Italie, il est ensuite revenu à Lyon pour orner de ses ouvrages les jardins et les églises de la ville. On peut encore retrouver certaines de ses oeuvres aujourd’hui dans Lyon, comme par exemple La Vierge de l’église Saint-Polycarpe de Lyon ou le bas-relief Les Apôtres au tombeau de la Vierge de l’église Saint-Nizier.

     

Autre hypothèse : La station Perrache s'appelle ainsi en l'honneur d'Antoine Michel Perrache, le fils du sculpteur, car c'est lui qui a réaménagé le quartier...

     

bas relief de Saint Nizier

     

Le bas-relief Les Apôtres au tombeau de la Vierge de l’église Saint-Nizier.

     

     

Terminus, c’est tout pour la ligne A, mais on se revoit bientôt !

     

   

   

 

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