Découvrez le portrait d’un Lyonnais aussi brillant que la fête des Lumières, voici André-Marie Ampère !

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Ampère ?

Vous connaissez sûrement la place Ampère, entre Bellecour et la gare Lyon-Perrache.

Vous connaissez peut-être le collège et lycée Ampère, qui portent leur nom depuis 1888.

Vous connaissez l’ampère comme unité de mesure de l’intensité du courant électrique, pour ceux qui ont quelques souvenirs de leurs cours de physique.

Mais connaissez-vous le Lyonnais qui se cache derrière tout cela ?


Un Lyonnais hors du commun !

Nous sommes le 20 janvier 1775. André-Marie Ampère naît à Lyon, et passe sa jeunesse à Poleymieux, à quelques kilomètres de la capitale des Gaules. Très précoce, son père se charge de son éducation. Le jeune André-Marie apprend à lire à 4 ans, et possède une mémoire remarquable : il s’instruit grâce à l'Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, qu’il lit par ordre alphabétique. Par la suite, il découvre les mathématiques, et se passionne pour cette discipline. Il se marie en 1799 avec Julie Carron, et leur fils Jean-Jacques naît un an plus tard.

Il publie ses premiers écrits d’envergure en 1801, Considérations sur la théorie mathématique du jeu, un an après avoir été nommé professeur de physique-chimie à l’École Centrale de Bourg-en-Bresse. En 1802, il revient à Lyon et devient professeur de mathématiques transcendantes au Lycée de Lyon, qui portera son nom quelques années après sa mort. Bouleversé par la mort de sa femme l’année suivante, il quitte Lyon pour s’installer à Paris et devient répétiteur d’analyse à l’École Polytechnique.

Il épouse en secondes noces Jeanne-Françoise Potot en 1806, avec laquelle il a une fille, Albine.

En 1809, il est nommé professeur d’analyse et de mécanique à l’École Polytechnique, et entre parallèlement à l’Académie des sciences en 1814, dans la section géométrie.


Il devient célèbre en 1820, grâce à une expérience où il constate que l’électricité en mouvement est une source de magnétisme, et démontre par la suite le lien entre électricité et magnétisme. Sa théorie est rejetée par les scientifiques de l’époque, et ne deviendra célèbre que soixante ans plus tard, lors de la découverte des électrons. Ampère a également de nombreuses inventions à son actif, parmi lesquelles le galvanomètre, l’électro-aimant et l’ampèremètre.

Il est considéré comme le précurseur de la physique, et invente les termes de courant et de tension.

Il meurt en 1836 à Marseille. C’est à la fin du 19ème siècle que l’unité internationale d’intensité électrique (de symbole A) est nommée en son honneur, à titre posthume.


Et Lyon dans tout ça ?

André-Marie Ampère n’a pas seulement donné son nom à une unité de mesure, Lyon lui rend hommage par une place, un collège, un lycée, un club d’astronomie et par le Musée de l’électricité, à Poleymieux ! Rien que ça ! J’Ampère mon latin moi.

Sur la statue à son effigie Place Ampère, inaugurée en 1888, il est représenté en grand homme de science, des documents à la main, au-dessus de sphinx ailés cracheurs d’eau.


Vous voulez en apprendre plus sur les lyonnais célèbres ? Dites-nous en commentaire celui que vous voudriez voir, et découvrez dès à présent le portrait de Tony Garnier !

Romain

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Axelle
13/1/2024
5 min de lecture

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Découvrez le portrait d’un Lyonnais aussi brillant que la fête des Lumières, voici André-Marie Ampère !

Publié le.

29/3/2021


Ampère ?

Vous connaissez sûrement la place Ampère, entre Bellecour et la gare Lyon-Perrache.

Vous connaissez peut-être le collège et lycée Ampère, qui portent leur nom depuis 1888.

Vous connaissez l’ampère comme unité de mesure de l’intensité du courant électrique, pour ceux qui ont quelques souvenirs de leurs cours de physique.

Mais connaissez-vous le Lyonnais qui se cache derrière tout cela ?


Un Lyonnais hors du commun !

Nous sommes le 20 janvier 1775. André-Marie Ampère naît à Lyon, et passe sa jeunesse à Poleymieux, à quelques kilomètres de la capitale des Gaules. Très précoce, son père se charge de son éducation. Le jeune André-Marie apprend à lire à 4 ans, et possède une mémoire remarquable : il s’instruit grâce à l'Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, qu’il lit par ordre alphabétique. Par la suite, il découvre les mathématiques, et se passionne pour cette discipline. Il se marie en 1799 avec Julie Carron, et leur fils Jean-Jacques naît un an plus tard.

Il publie ses premiers écrits d’envergure en 1801, Considérations sur la théorie mathématique du jeu, un an après avoir été nommé professeur de physique-chimie à l’École Centrale de Bourg-en-Bresse. En 1802, il revient à Lyon et devient professeur de mathématiques transcendantes au Lycée de Lyon, qui portera son nom quelques années après sa mort. Bouleversé par la mort de sa femme l’année suivante, il quitte Lyon pour s’installer à Paris et devient répétiteur d’analyse à l’École Polytechnique.

Il épouse en secondes noces Jeanne-Françoise Potot en 1806, avec laquelle il a une fille, Albine.

En 1809, il est nommé professeur d’analyse et de mécanique à l’École Polytechnique, et entre parallèlement à l’Académie des sciences en 1814, dans la section géométrie.


Il devient célèbre en 1820, grâce à une expérience où il constate que l’électricité en mouvement est une source de magnétisme, et démontre par la suite le lien entre électricité et magnétisme. Sa théorie est rejetée par les scientifiques de l’époque, et ne deviendra célèbre que soixante ans plus tard, lors de la découverte des électrons. Ampère a également de nombreuses inventions à son actif, parmi lesquelles le galvanomètre, l’électro-aimant et l’ampèremètre.

Il est considéré comme le précurseur de la physique, et invente les termes de courant et de tension.

Il meurt en 1836 à Marseille. C’est à la fin du 19ème siècle que l’unité internationale d’intensité électrique (de symbole A) est nommée en son honneur, à titre posthume.


Et Lyon dans tout ça ?

André-Marie Ampère n’a pas seulement donné son nom à une unité de mesure, Lyon lui rend hommage par une place, un collège, un lycée, un club d’astronomie et par le Musée de l’électricité, à Poleymieux ! Rien que ça ! J’Ampère mon latin moi.

Sur la statue à son effigie Place Ampère, inaugurée en 1888, il est représenté en grand homme de science, des documents à la main, au-dessus de sphinx ailés cracheurs d’eau.


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Romain

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