Selon une étude de l’IFOP en partenariat avec la PAZ, 56 % des Lyonnais sont favorables à la fermeture du zoo du parc de la tête d’or, et au placement des animaux en sanctuaire. Pourtant, 67 % des Lyonnais ont visité ce zoo au cours des 12 derniers mois. Explorons ensemble ce sujet qui anime Lyon.

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Une brève histoire du Zoo du Parc de la Tête-d’Or

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Créé en 1858, le Zoo de la Tête d’Or était à l’origine… Une ferme ! Puis, petit à petit, la ménagerie d’animaux sauvages s’est constituée. Dès 1865, les ours bruns font sensation et pas forcément pour les bonnes raisons si l'on en croit la couverture ci-dessous. Une dizaine d’années plus tard, le zoo devient la vitrine de la faune coloniale avec des chacals, kangourous, gazelles, etc. Au début du XXème siècle, c’est au tour des lions, des panthères et des éléphants. Aujourd’hui, le zoo présente un peu plus de 300 animaux de 66 espèces différentes à travers les continents. 

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                                 Une du journal Le Progrès Illustré du 4 septembre 1892.

Arrivé en 1924, 1ᵉʳ éléphant du parc, Loulou. Offert par la colonie française de Saïgon à Édouard Herriot.

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La fermeture du zoo de la Tête d’Or : une mesure de plus en plus populaire 

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Le 18 septembre 2024, l’association de protection animale de la PAZ lance une pétition pour la fermeture de ce zoo : 24h plus tard, elle atteint les 10 000 signatures. Reprenant les mots de M. Doucet : « Les animaux sauvages n’ont pas leur place dans des enclos », l’association s’oppose fermement à toutes formes de parc zoologique à la Tête d’Or. Par la suite, la PAZ a fait mener des sondages à l’IFOP, qui révèle que 54 % des Lyonnais pensent que les animaux ne sont pas heureux dans ces espaces urbains et restreints. Selon cette étude, les jeunes sont de plus en plus favorables à la fermeture du zoo (67% pour les moins de 33 ans).

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                               Pétition de la PAZ, signé à ce jour par 30 049 personnes.

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Une transition vers le « parc zoologique moderne »

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Si vous vous rendez au parc zoologique de la Tête-d’Or, vous pourrez y voir l’authentique cage aux ours, encore utilisée jusqu’en 1990. Mesurant approximativement 20 mètres carrés, elle témoigne du manque de considération du bien-être animal du zoo pendant des décennies. Depuis, le parc veut s’éloigner du modèle de « vitrine » pour devenir un lieu de conservation des espèces menacées, et de sensibilisation au bien-être animal. 

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               La cage aux Ours, toujours existante aujourd’hui bien qu’elle ne soit plus utilisée.

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Face à la demande de fermeture, la municipalité réplique. Elle répond qu’elle entend conjuguer bien-être animal et parc zoologique grâce à de forts investissements, notamment dans l’agrandissement et la végétalisation des enclos, ainsi que dans l’adaptation des pratiques des soignants. Ce zoo, toujours selon la municipalité, travaille à réintroduire des espèces menacées dans leur milieu naturel. 

Encore aujourd'hui, le parc s’érige comme l'un des zoos les plus fréquentés d'Europe de part sa gratuité et son libre accès en plein centre ville. Il est clair que ce sujet n’a pas fini de susciter des polémiques, a fortiori avec les élections municipales qui arrivent en 2026. Entre privatisation, fermeture et transition écologique, l’avenir du zoo du parc de la Tête d’Or est au cœur de l’actualité.