Ah la praline rose ! Qui n’a jamais eu les doigts roses et collants à cause de cette gourmandise emblématique de Lyon ? Elle est partout : en brioche, en tarte ou même dans les créations plus raffinées des chefs de la capitale des Gaules. Mais si on vous disait que cette spécialité n’est peut-être pas lyonnaise ? Car en grattant un peu son glaçage rose bonbon, on découvre bien des secrets …

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Lyon, sa ville d’adoption et non pas d’invention

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Si dans l’imaginaire collectif la praline rose est une invention 100 % lyonnaise, il n’existe en réalité aucune preuve historique solide qui vienne l’attester. Pas de documents anciens, ni de recettes ancestrales, seulement des “on-dit” qui sont transmis de génération en génération. Cependant, la véritable histoire semble se dérouler un peu plus à l’est : en Savoie.

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Une invention originaire de Savoie

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Toutes les pistes sérieuses mènent tout droit à Pierre Labully, un pâtissier de Saint-Genix-sur-Guiers, petit village savoyard situé à une heure de Lyon. Ce serait lui qui aurait eu l’idée d’enrober des amandes de sucre cuit teinté de rose au début du XXème siècle afin de créer une spécialité locale : la brioche de Saint-Genix. Et la maison Labully continue encore aujourd’hui de revendiquer cette invention !

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Un produit réinventé puis revendiqué par les Lyonnais

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Mais comment la praline rose a-t-elle débarqué à Lyon ? Ce sont sans doute les chefs et artisans des années 80-90, qui, en revisitant cette gourmandise sous forme de glace, de tarte ou encore de cookie, en ont fait une spécialité dite “lyonnaise”. Et cette popularisation a bien sûr été largement encouragée par la Maison Pralus avec la fameuse “Praluline” du chef MOF Joseph Viola. Toutefois, cette institution ne cache pas son origine savoyarde et parle d’un savoir-faire repris et sublimé !

Mais même si elle n’est pas lyonnaise de naissance, la praline rose est lyonnaise de cœur et inscrite dans la gastronomie locale !